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COLLECTION DE L'INSTITUT FRANÇAIS D'ÉTUDES ANDINES 

Présentation de l'Institut

Le " Centre Français d'Études Andines " que deviendra  l’Institut Français d’Études Andines, a ouvert ses portes à Lima, au Pérou, en 1948. Il sera placé sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères. Dès cette époque, sa mission est l’appui aux recherches de terrain, les échanges entre scientifiques des pays andins et scientifiques français, la formation des jeunes chercheurs, la diffusion des connaissances. Les disciplines représentées initialement: ethnologie, géographie, archéologie, biologie, s’élargissent rapidement à la sociologie, à l’histoire, à la géomorphologie.

Les premiers numéros de la collection des Travaux de l’IFEA, publiés dès 1949, réunissent des contributions en français et en espagnol, et portent sur l’ensemble de la région andine. Dans les années 1960, la vocation andine de l’IFEA s’affirme, avec la création de postes de chercheurs en Colombie, en Bolivie et en Équateur. Parallèlement aux recherches individuelles, de grands programmes pluridisciplinaires sont lancés, en lien avec le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique). Ces programmes se poursuivent dans les années 1970 tandis que s’approfondissent les collaborations avec les institutions locales. En 1972, la revue Bulletin de l’IFEA s’ajoute aux Travaux; elle bénéficie aujourd’hui de l’appui du CNRS.

D’autres disciplines des sciences sociales et humaines, des sciences de la vie et de la terre s’ajoutent alors aux précédentes. Dans la deuxième moitié des années 1980, des conventions de recherche, des co-éditions, l’organisation de rencontres et l’apparition des bourses destinées aux chercheurs des pays andins, comme les collaborations avec l’ORSTOM (aujourd’hui IRD, Institut de Recherche pour le Développement) et l’accueil des boursiers CNRS du legs Lelong prolongent les dynamiques précédentes. Des bureaux sont alors ouverts  à Bogotá, Quito et La Paz. Jusqu’en 2010, l’institut a pu compter sur la présence de pensionnaires en poste dans les quatre pays. 

En 2008, un accord entre le CNRS et le MAE transforme les IFRE (Instituts Français de Recherche à l’Étranger) en UMIFRE (Unités Mixtes des Instituts Français de Recherche à l’Étranger). Depuis le 1er janvier 2010, pour le CNRS, l’Institut Français d’Études Andines forme avec le Centre d’Études Mexicaines et Centre-Américaines-CEMCA, l’Unité de Service et de Recherche USR 3337« Amérique latine ». Cette structuration permet de renforcer les synergies régionales.

En 2016, le siège de l’institution a quitté le quartier de Miraflores pour s’installer à Barranco, dans une demeure classée au patrimoine qui lui a été léguée par l’archéologue péruvien Carlos Brignardello en reconnaissance de son rôle dans ce champs scientifique. Sa bibliothèque, avec plus de 80 000 volumes spécialisés, et sa librairie, pour l’instant toutes deux encore logées par l’Alliance française, devraient rejoindre le siège à un horizon de deux ans.

L’IFEA organise ses travaux autour de quatre activités complémentaires :

1- La production de connaissances scientifiques dans le domaine des sciences de l’Homme et de la vie.

2- L’animation scientifique, avec l’organisation de congrès, colloques, séminaires, ateliers de formation.

3- La diffusion et la valorisation des connaissances.

4. La formation à la recherche. L’IFEA finance sur fonds propres différentes bourses permettant à de jeunes chercheurs de réaliser leur terrain dans les pays andins.

Prenant en compte l’apparition de nouveaux acteurs de la recherche, l’IFEA s’est aujourd’hui recentrée sur l’archéologie et les sciences sociales et humaines, tout en conservant une ouverture aux disciplines voisines. Animé par son personnel local, sa direction, ses postdoctorants, doctorants et boursiers et fort de la participation des chercheurs qu’il a soutenu ou formé au cours des décennies, il poursuit ses collaborations avec les universités et instituts de recherche andins et, plus largement, latino-américains, en articulation avec les institutions françaises et européennes. Il profite des technologies contemporaines pour porter des actions en réseau, participer à des projets d’échelle globale et contribuer ainsi à la production et à la circulation des savoirs, des méthodes et des questionnements nouveaux de la science.

 

 

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